Le terme Bâul vient d'un mot sanskrit, vatula, qui signifie "celui qui est étourdi par le vent".
Chanteurs-musiciens, les Bâuls colportent à travers leur pays, le Bengale ou le Bangladesh, des chants d'amour divin. Les chansons bâul ont beaucoup influencé les grands poètes bengalis (parmi lesquels Rabindranath Tagore, prix Nobel de littérature en 1913).
Elles sont chantées par un soliste, qui généralement danse tout en chantant, et s'accompagne des instruments traditionnels qui sont le le dughi, la dotara, le khamak, le ghamok, le mridangam, l’ektara, l’harmonium, les manjiras ou kartals ou encore les gunghur.
En 2005, les chants bâuls ont été proclamés Chef-d’œuvre du Patrimoine Oral et Immatériel de l’Humanité. C’est à cet art musical que le grand musicien Arif Rana et la chanteuse Kum Kum rendent hommage depuis qu’ils se sont installés en France, au point d’en être devenus des ambassadeurs incontestés à travers toute Europe.
Arif Rana et son épouse Kum Kum se produisent régulièrement à l’Unesco et aux Ambassade de l’Inde et du Bangladesh. Ils ont été invités en Allemagne, En Norvège, en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, en Espagne, En Grande Bretagne, aux Pays-Bas…Parallèlement à la musique traditionnelle Baûl, le couple sur scène et dans la vie est réputé pour son répertoire de musique moderne « bangla ».Grands amateurs de musiques du monde, ils se sont également spécialisés dans la fusion de différents styles musicaux (berbère, caraïbes…) avec leur musique d’origine. De 3 à 8 musiciens sur scène en fonction du type d’événement. Spectacles tous publics.