Né un soir de Janvier à Alger, dans le quartier d'Hussein Deï, c'est dans le sud de la France que Karim Albert Kook, venu chercher les soins nécessaires à une maladie, passe son enfance. Dans les centres hospitaliers de la région Toulousaine, il découvre à la radio les Rolling Stones, les Beatles et l'incontournable Jimi Hendrix. Au collège, un cadeau magique : la guitare que lui offre alors son frère, elle aura une influence déterminante sur sa destinée. Karim, déja imprégné par le blues, sent alors que la musique (sans limitation de genre) sera sa voie. A peine 16 ans et les rencontres vont s'enchainer. Ce sera autant d'artistes et d'amis rencontrés dans les clubs et sur les scènes, qui apparaitront sur ses premières réalisations. L'appel de Paname devient irrésistible qu'il s'exil a nouveau et s'y installe, Années après années, la musique de Karim se rapproche de ses racines; du Mahgreb. Viennent alors les grandes salles, notamment le Palais des Congrès à paris en première partie de Popa Chubby et de B.B. King. Si le chemin est long de Hussein Deï à Barbès, le trait d'union entre les deux quartiers est assurément musical. World se traduit par monde et celui de Karim Albert Kook est aussi vaste que les sonorités évoquées dans Barbès City Limit Blues, ce 3eme album à l'âme bluesy pour une transe sortie des mille et une nuits, dédiée aux voyageurs et à l'Afrique dans son ensemble.